Journée citoyenne au Gabon : Pourquoi ça ne décolle pas ?

 

Au Gabon comme partout ailleurs, s’organise la journée citoyenne destinée aux habitants de chaque commune et localité. Elle est organisée chaque premiers samedis du mois dans l’optique d’inviter à la participation collective et surtout dans une atmosphère conviviale des citoyens à la rénovation ou aménagement de leur cadre de vie. 

 

 

Pourquoi la journée citoyenne est-elle importante ?

 

Mise en place en 2011, il s’agit de consacrer une journée chaque mois pour mener des actions pour l’environnement sur l’ensemble du territoire national.

C’est un moment où le lien social se tisse, car cette journée permet de redécouvrir les joies et les vertus de la solidarité. Un moment de partage, où chaque habitant volontaire (sans distinction de sexe, d’âge, religion, aptitudes, origines, etc.) contribue aux mieux vivre ensemble.

D’une manière ou d’une autre, elle impacte sur la cohésion sociale. C’est une véritable occasion de resserrer les liens entre les personnes de différents sexes, différentes origines et cultures, différents âges, entre les diverses associations, les sociétés, les artistes, les artisans, les politiques, ce qui va considérablement booster les relations, et l’entraide tout au long de l’année. Mais au Gabon, pour des raisons que nous ignorons, cette journée peine à prendre son envol.

 

 

Pourquoi la journée citoyenne n’est pas prise au sérieux par les Gabonais ?

 

Au Gabon, la population et même les politiques ne se rendent pas compte du grand impact que peut avoir l’organisation d’une journée citoyenne. Mais les raisons d’une telle légèreté, nous ne saurons le dire. Est-ce de l’incivisme de la population ? Est-ce à cause de la fracture sociale entre acteurs politiques et la population ? Ou est-ce tout simplement l’individualisme qui prend le dessus sur les actions collectives ? 

 

Nous n’avons malheureusement pas de réponse à ses questions, et si vous, vous en avez, n’hésitez pas à les mettre en commentaire.

 

L'Equipe de BEKS.

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