Dans de nombreuses entreprises, les réunions du Comité de Santé et de Sécurité au Travail (CSST) sont souvent repoussées, parfois pendant plusieurs mois. Le manque de temps, les urgences du quotidien, ou encore le peu d’intérêt qu’on leur accorde en sont souvent les causes.
Pourtant, qu’est-ce qui peut être plus stratégique que de faire du CSST un levier d’amélioration continue et de performance globale pour l’entreprise ?
Il est temps d’abandonner l’idée selon laquelle les réunions CSST seraient de simples obligations réglementaires. Voici 7 bonnes pratiques concrètes pour transformer vos réunions en véritables outils de gouvernance interne.
1. Créer un ordre du jour clair et structuré
Un ordre du jour précis, communiqué en amont, permet aux membres de se préparer efficacement. Il est important d’indiquer les points clés à aborder et les résultats attendus.
Une réunion bien cadrée limite les digressions et maximise les prises de décision concrètes.
2. Garantir la présence des membres essentiels
Pour être efficace et légitime, une réunion CSST doit rassembler les profils suivants : employeur, médecin du travail, représentants du personnel, responsable QHSE.
La participation de l’employeur en particulier envoie un message fort sur l’importance stratégique accordée à la prévention.
3. Confier l’animation au secrétaire du CSST
Le secrétaire du CSST doit être formé pour animer la réunion, rédiger les comptes rendus et structurer les échanges. Ce rôle ne doit pas être attribué par défaut au médecin du travail ou au responsable sécurité.
Un secrétaire bien préparé est un facteur clé pour la qualité et la continuité du suivi CSST.
4. Analyser les rapports d’inspection
Les rapports d’inspection trimestriels réalisés par les membres du CSST doivent être discutés en réunion (notamment au début). Cela permet d’identifier les dérives, de corriger les écarts et de réajuster les actions de prévention.
L’objectif est d’ancrer une logique d’amélioration continue.
5. Anticiper la prochaine inspection
Ensuite vous devez préparer la prochaine inspection en fin de réunion. Chaque inspection doit être anticipée : choix des inspecteurs, outils utilisés, périmètre, moyens alloués, etc. C’est aussi l’occasion de mettre à jour le Document Unique (DUER).
Une inspection bien planifiée permet d’assurer la conformité et la pertinence des actions correctives.
6. Suivre le plan d’action du DUER
Le DUER ne doit pas rester un document dormant. Il doit guider les réunions CSST. L’état d’avancement des actions doit être vérifié point par point, notamment pour les risques psychosociaux (RPS).
Les RPS sont souvent peu coûteux à prévenir, mais leur impact sur l’organisation est considérable : climat social, engagement, absentéisme.
7. Favoriser une prise de parole équilibrée
Le bon fonctionnement du CSST repose sur la qualité du dialogue social. Chaque membre, notamment les représentants du personnel, doit pouvoir s’exprimer librement, sans pression ni monopole.
Une parole partagée renforce la légitimité des décisions prises collectivement.
Le CSST : un outil stratégique de performance sociale
Un CSST actif, structuré et reconnu peut devenir un véritable outil de pilotage social :
- Amélioration du climat social
- Réduction des coûts liés aux accidents ou à l’absentéisme
- Visibilité sur les risques et les responsabilités
- Engagement accru de l’ensemble des collaborateurs
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Steeven BEKALE
Expert CSST, Consultant Dialogue Social
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