Aujourd’hui, face à l’exode rural massif et au manque criant d’emplois, une grande partie de la jeunesse gabonaise délaisse ses villages.
Beaucoup expliquent ne plus y retourner pour diverses raisons : certains évoquent la sorcellerie, d’autres soulignent des conditions de vie difficiles, certains avouent ne plus savoir comment s’intégrer après tant d’années d’absence. D’autres encore mentionnent des problèmes familiaux, un manque de ressources financières, ou d’autres obstacles personnels.
Mais il est important de comprendre que le développement de notre pays passe avant tout par un retour à nos racines. Sans la présence et l’engagement des jeunes, nos villages resteront à l’abandon, et le cycle de la pauvreté et du déclin se perpétuera.
Nos villages ont un besoin urgent de nous.
Ils pleurent l’absence de nos rires, de notre énergie et de ce souffle économique vital que nous pouvons leur apporter.
La vie au village offre bien plus qu’un simple retour aux sources : c’est aussi une occasion unique de contribuer au renouveau économique et social de nos terroirs.
Les villages ont besoin de notre présence pour faire naître de nouvelles idées, pour innover, pour créer des projets agricoles, artisanaux ou culturels qui dynamiseront toute la région.
Ce mouvement « Passons nos vacances au village » n’est pas seulement une invitation, c’est un appel à l’action.
Un appel à chaque jeune Gabonais pour qu’il se reconnecte avec ses origines, qu’il investisse du temps et de l’énergie dans son village, afin d’en faire un lieu de vie et d’opportunités.
Je vous invite donc à consacrer au moins un mois de vos vacances entre juin et août à votre village.
Préparez-vous dès maintenant à vivre cette expérience enrichissante, pleine de sens et d’impact.
Ensemble, redonnons vie à nos villages et construisons un avenir meilleur pour notre pays.
Steeven BEKALE
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