Le CSST, ce n’est pas que pour la Direction. Le SYMIGA en fait la démonstration.
Pendant deux jours, à Moanda puis à Libreville, se sont tenues deux conférences exceptionnelles consacrées au Comité de Sécurité et de Santé au Travail (CSST).
Invité par le Syndicat des Mines et Industries du Gabon (SYMIGA), Steeven BEKALE, reconnu parmi les meilleurs experts CSST a animé ces sessions avec clarté, engagement et exigence.
L’objectif principal de ces conférences était d’explorer le rôle concret que le CSST peut jouer dans l’amélioration durable de la démarche de prévention et dans le renforcement du dialogue social ?
Au-delà des aspects juridiques et de la simple lecture des textes, l’approche visait à présenter le CSST de façon claire et accessible, en expliquant son rôle, sa valeur ajoutée, les enjeux liés à sa mise en place, ainsi que les pièges à éviter.
Un accent particulier a été mis sur les relations essentielles entre le CSST et les autres représentants du personnel, notamment les délégués du personnel et les représentants syndicaux.
Les conflits les plus lourds en entreprise surviennent souvent entre la direction et les délégués syndicaux ou du personnel, ainsi que dans les tensions pouvant exister entre ces derniers et les représentants élus au CSST.
Ces conflits internes affaiblissent la cohésion du dialogue social, fragmentent la représentation des salariés, et compliquent la prise de décisions concertées.
Cette fragmentation crée un climat de méfiance qui peut rapidement se transformer en conflit ouvert, perturbant gravement le fonctionnement de l’entreprise, freinant les projets, et impactant négativement la productivité et la confiance.
Le CSST joue un rôle stratégique majeur dans la prévention des conflits et dans la consolidation de la paix sociale en entreprise.
Il ne remplace pas les autres instances représentatives, mais les complète utilement, renforçant ainsi la gouvernance sociale.
L’absence d’un CSST efficace a été mise en lumière comme une source de déséquilibre du climat social, avec un impact négatif sur le fonctionnement global de l’entreprise.
Le CSST est avant tout une instance de dialogue, d’équilibre et de participation.
👉 Sans lui, l’entreprise bascule dans un face-à-face stérile entre employeur et délégués du personnel, un conflit social particulièrement dangereux car il bloque le climat, freine les projets et sape la confiance.
Pendant plusieurs heures de présentation et question reponses, Monsieur BEKALE a presenter tous les pièges et toutes les erreurs susceptibles qui peuvent enrayer le bon fonctionnement du CSST.
Les élus du CSST sont des représentants du personnel avec un rôle clairement défini. Ils ne se placent ni du côté des syndicats et des délégués du personnel, ni du côté de l’employeur, mais jouent un rôle d’équilibre essentiel au bon fonctionnement du dialogue social.
La question du Comité Permanent de Concertation Économique et Sociale (CPCES) fera l’objet d’une prochaine conférence.
L'equipe de BEKS
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