Vous avez lancé le processus d’élection du CSST, mais les volontaires se font rares.
Malgré les explications répétées du QHSE ou du responsable Ressources humaines,
ni les salariés ni la direction ne semblent réellement comprendre ce qu’est le CSST, même si, en apparence, le Directeur Général affirme avoir compris.
Les salariés eux, ne veulent pas s’impliquer.
Ils perçoivent cette élection comme un nouveau stratagème pour infiltrer leur camp et les amadouer.
Et cela peut se comprendre : ils ont rarement vu la direction ouverte, disponible et enthousiaste lorsqu’il s’agissait d’élections liées à la représentation des travailleurs.
Et pourtant, vous poursuivez.
Parce que c’est une obligation réglementaire.
Parfois même sur injonction de la CNSS.
Mais soyons clairs :
C’est un très mauvais départ.
C’est un échec qui se profile.
Quand les premiers signes sont l’indifférence, la méfiance ou la passivité,
quand la dynamique est absente dès le début,
le CSST devient une formalité imposée, sans conviction ni impact.
Des salariés peu enthousiastes face à cette élection,
ce sont souvent des salariés qui ne font plus confiance à leur direction ni à leur entreprise.
Et lorsqu’on entend :
« Qu’est-ce qu’on y gagne si on adhère au CSST ? »,
Vous comprenez que nous ne sommes plus dans la prévention.
La question à se poser est simple :
Comment en est-on arrivé là ?
Et surtout, comment sortir de cette impasse ?
Il est encore temps de redonner du sens à la démarche,
de reconstruire la confiance,
et de mobiliser autour d’un projet collectif fort.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation,
alors oui, vous avez besoin d’un accompagnement structuré, neutre et crédible.
Et c’est exactement là que j’interviens.
Steeven BEKALE
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