Un CSST utile, un DUERP vivant, un climat social maîtrisé.

Tu es dans une entreprise. Un jour, on t’annonce que tu es nommé chef de service.

 

Tu prends ton poste. Après les félicitations, les sourires et la petite célébration, tu t’installes dans ton nouveau bureau… et très vite, tu réalises que rien n’a vraiment changé.

 

Aucune procédure.

Aucune formation.

Aucune consigne claire.

 

Seule nouveauté : tu dois désormais diriger une équipe.

 

Ta compétence ne sera pas évaluée sur la base d’objectifs définis ou d’indicateurs de performance, mais sur des critères informels, parfois subjectifs.

 

On jugera ton attitude, ta personnalité, ton style de communication.

 

Est-ce que tu es souriante ?

 

Est-ce que tu sembles "facile à vivre" ?

 

Ou au contraire, est-ce qu’on te perçoit comme "compliquée"

 

Alors tu apprends sur le tas.

 

En improvisant. En observant. En tâtonnant. Et, souvent, en échouant.

 

C'est malheureusement le cas dans 80% des entreprises Gabonaises. 

 

Changer ce genre de situation n’est pas simple. C’est même, dans certains contextes, une mission quasi impossible.

 

Pourquoi ?

Parce que les services RH sont souvent débordés. Et parce que seul, tu ne peux pas tout transformer.

 

Ce travail doit se faire collectivement, avec des outils adaptés. Et c’est précisément là que le CSST peut faire toute la différence.

 

Et pour cause. Le Comité de Sécurité et de Santé au Travail ne sert pas uniquement à parler de sécurité ou à faire de la prévention des risques.

 

Il est aussi un outil puissant de structuration du travail, d’organisation des équipes, d’amélioration des relations professionnelles et de renforcement du dialogue social.

 

Malheureusement, au Gabon, près de 80 % des entreprises n’en disposent pas. 

 

Et lorsqu’il existe, il est souvent mis en place pour des raisons formelles : pour se conformer à une exigence administrative, sans réelle appropriation.

 

Pourquoi ce désintérêt ?

 

Parce que peu de dirigeants connaissent réellement son rôle. Et encore moins son potentiel en matière de performance sociale et organisationnelle.

 

Dans ces conditions, on entend souvent dire qu’un chef est "incompétent".

 

Mais dans une entreprise bien organisée, ce mot n’a pas sa place.

 

Car un responsable performant, ce n’est pas quelqu’un qui devine ce qu’il faut faire.

C’est quelqu’un qui peut s’appuyer sur des procédures claires, un manuel d’organisation, une vision partagée, un cadre structuré.

 

C’est justement ce que nous accompagnons à mettre en place grâce au CSST.

 

L’absence de procédures signifie l’absence de critères d’évaluation.

Et sans évaluation, il n’y a ni progression, ni performance. C’est la dérive assurée.

 

Cela vous étonne peut-être.

Comme 90 % des chefs d’entreprise au Gabon, vous pensez peut-être que le CSST est une extension du service QHSE.

 

Mais ce n’est pas le cas. Le CSST va bien au-delà. Il est un levier de transformation organisationnelle et managériale.

 

Et pour mieux comprendre comment tout cela peut changer votre manière de gérer, d’encadrer, de diriger :

je vous invite à participer à ma formation.

 

Dates : 14 et 15 août 2025

Lieu : Libreville – Louis, station Engen

Thème : Un CSST utile, un DUERP vivant, un climat social maîtrisé.

 

Steeven BEKALE

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